Bologna, 1626: Adriano Banchieri, Discorso di Camillo Scaliggeri Dalla Fratta (Bologna, 1626), 107–10 

‘Ottav. Sgnor mi car, questa è degna essr vista, i musici operanti son tutt compusitur, e squas tutt non sol cantan con la vos, mò i sonin diversità d’strumient con srè a dir manacord, liut, chitarrun, pandor, trumbun, curnitt, piffar, flauti, viulun, viol e viulin ... Al camarott dov s’opera la cademia è tutt urnà d’curam d’or ... Divers cunciert a una e piú vos con iacumpagnamient di suditt strumient, quand in cunciert, e tal botta in arpien; in mez pò del tratteniment al monta in catedra un virtuos qual recita una urazzion o dscors sovra qualch materia curiosa, e pò tornin d’nov a cunztar’.

Rome, 1661: Robert Southwell, commonplace book (1661); M. Tilmouth, ‘Music and British Travellers Abroad, 1600–1730’, Source Materials and the Interpretation of Music: a memorial volume to Thurston Dart, ed. I. Bent (1981), 363–4

Venice i) 1687: Pallade Veneta, April 1687; E. Selfridge-Field, Pallade Veneta: Writings on Music in Venetian Society 1650–1750 (1985), 170 (doc.26)   ii) 1698: Pallade Veneta, 20–27 Sept. 1698; Selfridge-Field, ibid., 228 (doc.96)

i) ‘Assoluti i suoi eruditi e provanti argomenti, si chiuse la prima parte con un sonetto et una cantata in musica accompagnata da un coro di ben concertati strumenti’.

ii) ‘Lundei li signori Animosi con quel grande impegno delle sue eruditioni, che è costume del suo grande ingegno, sciolsero il scritto problema con bellissima musica e rarissime compositioni.’

France

Académie de Poésie et Musique, 1570: i) Charles IX, grant of letters patent; M. Augé-Chiquet, La Vie, les Idées et l’Oeuvre de Jean-Antoine de Baïf(Paris, 1909), 437   ii) statutes of the Académie; Augé-Chiquet, ibid., 434–6

i) ‘Et qu’après l’entreprise loüable menée jusques à tel point, ils n’ayent pû penser ny trouver meilleur moyen de mettre en lumiere l’usage des Essays {heureusement reüssis, desirans non seulement retirer fruict de leur labeur, mais encore suivant la pointe de leur premiere intention multiplier la grace que Dieu leur auroit élargie,} que dressans à la maniere des Anciens, une Academie ou Compagnie composée, tant de Compositeurs, de Chantres et Joüeurs d’Instrumens de la Musique, que des honnestes Auditeurs d’icelle, que non seulement seroit une Eschole pour servir de Pepiniere, d’où se tireront un jour Poëtes et Musiciens, par bon Art, instruits et dressez pour nous donner plaisir, mais entierement profiteroient au public, chose qui ne se pourroit mettre en effet sans qu’il leur fust par les Auditeurs subvenu de quelque honneste loyer pour l’entretien d’eux et des Compositeurs, Chantres et Joüeurs d’Instrumens de leur Musique, ny mesme entreprendre sans nostre adveu et permission. Sçavoir faisons …’

ii) ‘Les Musiciens seront tenus tous les jours de dimanche chanter et reciter leurs Lettres et Musique mesurées, selon l’ordre convenu par entr’eux, deux heures d’horloge durant en faveur des Auditeurs escrits au livre de l’Academie’. • ‘Seront tous tenus, sinon qu’il y eust excuse raisonnable, tous les jours à certaines heures qu’ils adviseront, se trouver à la sale pour concerter ce que chacun d’eux à part aura estudié, qui leur aura esté baillé par les deux Entrepreneurs de l’Academie, lesquels ils seront obligez de croire, pour ce que sera de la Musique, et ne pourront refuser de leur obeyr en cela. ¶Jureront les Musiciens ne bailler copie aucune des chansons de l’Academie à qui que ce soit sans le consentement de toute leur Compagnie. Et quand aucun d’eux se retirera, ne pourra emporter ouvertement ou secretement aucun des livres de l’Academie, ne copie d’iceux, tant de la Musique que des lettres.’ • ‘Nul Auditeur ne touchera, ne passera la barriere de la niche, ne autre que ceux de la Musique n’y entrera, ne maniera aucun livre ou instrument, mais se contenant au dehors de la niche’.