The Pursuit of Musick

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Schütz, 1619: Heinrich Schütz, Psalmen Davids (Dresden, 1619), Basso continovo [iii]

Charles Masson, 1699: Nouveau traité des regles pour la composition de la musique (Paris, 1699), 7

‘Dans le recitatif d’un Motet on bat la Mesure, mais dans celuy d’un Opera on la néglige, parce que celuy qui bat la Mesure est obligé de suivre la voix afin de ne la bas gêner.’

Quantz, 1752: J. J. Quantz, Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 272 (ch.xvii, sec.vii, §59)

 ‘In einem italiänischen Recitativ, bindet sich der Sänger nicht allemal an das Zeitmaaß, sondern hat die Freyheit, das was er vortragen soll, nach eigenem Gutbefinden, und nachdem es die Worte erfodern, langsam oder geschwind auszudrücken.’

Singing

Schütz, 1623: Heinrich Schütz, Historia der Auferstehung Jesu Christi (Dresden, 1623), ‘Dem Leser’

 ‘Dem Leser’

‘Der Evangelist nimpt seineparteyfür sich/ undrecitiretdieselbe ohne einigentact, wie es ihm bequem deuchtet/ hinweg/ helt auch nicht lenger auff einer Sylben/ als man sonsten in gemeinen langsamen und verstendlichen Reden zu thun pfleget.’

Christoph Bernhard, c1649: Von der Singe-Kunst, oder Maniera (MS, c1649); Die Kompositionslehre Heinrich Schützens in der Fassung seines Schülers Christoph Bernhard, ed. J. Müller-Blattau (Leipzig, 1926), 39

 ‘Sonsten aber ist in dem Stylo recitativo in acht zu nehmen, daß man im Zorn die Stimme erhebt, hingegen in Betrübnis fallen läßt. Die Schmertzen pausiren; die Ungedult raast. Die Freude ermundert. Das Verlangen macht behertzt. Die Liebe scharfsinning. Die Schamhaftigkeit hält zurück. Die Hoffnung stärcket sie. Die Verzweiflung vermindert sie. Die Furcht drücket sie nieder. Die Gefahr fliehet man mit schreyen. So sich einer aber in die Gefahr begibt, so führet er eine solche Stimme, die seinen Muht und Tapferkeit bezeuget.’

Brossard, 1703: Sébastien de Brossard, Dictionaire de musique (Paris, 1703), ‘Recitativo’

‘C’est une maniere de chanter qui tient autant de la Declamation que du Chant, comme si on declamoit en chantant, ou si l’on chantoit en declamant, par consequent ou l’on a plus d’attention à exprimer la Passion qu’à suivre exactement une mesure reglée. Cela n’empêche pas qu’on ne notte ces sortes de Chants en mesure reglée, mais comme on a la liberté d’alterer les temps de cette mesure, & d’en faire quelques-uns plus longs ou plus courts que les autres, cela fait ordinairement qu’on met en partition la Basse-Continuë du Recitatif au-dessous, afin que l’Accompagnateur puisse suivre plûtôt celuy qui chante, que celuy qui bat la mesure.’

Grimarest, 1707: Jean-Léonor Le Gallois de Grimarest, Traité du Récitatif (Paris, 1707), 218–19

 ‘Le Compositeur, {comme je l’ai déja remarqué,} étant souvent constraint par les regles de son art, de déranger la quantité des silabes, c’est à un habile Acteur à supléer à ce defaut, en fesant [/faisant] longues les silabes qui doivent l’être, & breves, celles qui sont breves, sans faire atention à la longueur, ou à la brieveté de la note, à laquelle elles sont assujetties.’ • ‘Et il est si vrai que l’on doit en user de cette maniere dans les endroits passionnés, que l’on n’y doit point battre la mesure, parce que l’Acteur doit être le maître de son chant pour le rendre conforme à son expression; & l’accompagnement doit aussi être assujetti à sa maniere de chanter.’

Tosi, 1723: Pier Francesco Tosi, Osservazioni sopra il canto figurato (Bologna, 1723/R1968), trans. as Observations on the Florid Song by J. E. Galliard (London, 1742, 2/1743/R1969), 66–7 (ch.5)

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Telemann, 1725–6: G P Telemann, Harmonischer Gottes=Dienst (Hamburg, 1725–6), ‘Vorbericht’ [ii]

‘Beym Recitatif ist zu erinnern, daß es nicht nach einem gleichem Tacte, sondern, nach dem Inhalte der Poesie, bald langsamer, bald geschwinder, gesungen werden müsse. Hiernächst haben die Sänger in acht zu nemen, daß sie nicht allemal so singen, wie die Noten da stehen, sondern sich hin und wieder eines so genannten Accents bedienen.’

Corrette, 1753: Michel Corrette, Le Maitre de Clavecin (Paris, 1753), 90

Recitativo, Recit Recitatif. Les François le chantent a haute voix et les Italiens le chantent d’une maniere qui aproche plus de la declamation que du chant.’

Jean d’Alembert, 1759: Jean le Rond d’Alembert, De la liberté de la musique; Mélanges de littérature, d’histoire et de philosophie. Nouv. éd., 5 vols. (Amsterdam, 1759), iv, 425–6

‘Ce récitatif auquel nous tenons si fort, & dont nous avons même la simplicité de nous glorifier, est aujourd’hui dans nos Opéras d’un ennui plus mortel que jamais. Les Acteurs, pour fair briller leur voix, ne songent qu’à crier et à traîner leurs sons; la vivacité du débit, si nécessaire au récitatif, est absolument ignorée d’eux{; peut-être même n’en ont-ils pas l’idée}. On assure que du tems de Lulli le récitatif se chantoit beaucoup plus vîte, & il en étoit moins fastidieux{; Lulli qui étoit homme de goût, & même de génie, quoique peu versé dans son art, parce que l’art de son tems étoit encore au berceau, sentit au moins dans ce premier âge de la Musique, que le récitatif n’étoit pas fait pour être exécuté avec effort & lenteur, comme des airs destinés à exprimer les sentimens de l’ame. Depuis le tems de Lulli, notre récitatif, sans rien gagner d’ailleurs, a même perdu le débit que cet Artiste lui avait donné, & qu’il faudroit tâcher de lui rendre. Nous avouerons néanmoins qu’on n’y réussira qu’imparfaitement, en lui conservant le caractere qu’il a reçu de Lulli même, & qu’on s’obstine à retenir.} Les cadences, les tenues, les ports de voix que nous y prodiguons, seront toujours un écueil insurmontable au débit ou à l’agrément du récitatif; si la voix appuie sur tous ces ornemens, le récitatif traînera; si elle les précipite, il ressemblera à un chant mutilé. Mais ne seroit-il possible, en supprimant toutes ces entraves, de donner au récitatif Français une forme plus approchante de la déclamation?’

Saint Lambert, 1707: Saint Lambert, Nouveau Traité de l’accompagnement du clavecin (Paris, 1707), 62–3

‘Quand on accompagne un long Recit, il est beau de demeurer quelquefois long temps sur un accord, quand la Basse le peut permettre, & de laisser chanter plusieurs notes à la voix sans accompagnement; ensuite de refrapper un second accord, & puis de s’arrêter encore dessus ... ¶D’autres fois aprés avoir frappé un accord rempli sur lequel on s’arête long-temps, on rebat quelque note toute seule par c’y par là, mais avec tant de menagement qu’il semble que le Clavecin les rende de lui même, sans le consentement de l’Accompagnateur. ¶D’autre fois doublant les Parties on rebat toutes les notes l’une aprés l’autre d’une repetition continuelle, faisant faire au Clavecin un petillement à peu prés semblable à de la mousqueterie qui tire; mais aprés avoir fait cet agréable charivari pendant trois ou quatre mesures, on s’arrête tout court sur quelque grand accord Harmonique, c’est à dire sans dissonance’.

Gasparini, 1708: Francesco Gasparini, L’armonico al cembalo (Venice, 1708), 91

‘Per introdur gli accompagnamenti ne’ Recitativi con qualche sorte di buon gusto si deve distender le Consonanze quasi arpeggiando, ma non di continuo; perche quando si è fatta sentire l’Armonia della nota, si deve tener fermi i tasti, e lasciar, che il Cantore si sodisfi, e canti col suo comodo, e secondo, che porta l’espressiva delle parole, e non infastidirlo, o disturbarlo con un continuo arpeggio, o tirate di passaggi in sù, e in giù, come fanno alcuni{, non sò s’io dica, Sonatoroni, o Sonatorelli, che per far pompa della loro velocità di mano, credendola bizzaria, fanno una confusione.}’

P.-J. Fougeroux, 1728: Pierre-Jacques Fougeroux, ‘Voyage d’Angleterre d’Hollande et de Flandre fait en l’année 1728’ (MS); W. Dean, ‘A French Traveller’s View of Handel’s Operas’, ML 55 (1974), 177–8

Charles de Brosses, 1740: Lettres familières écrites d’Italie (Paris, 1861) ii, 378

‘La basse continue d’accompagnement est tout à fait simple, ne faisant que fournir un son, dans les repos des phrases, pour soutenir le ton; le clavecin plaque ses accords d’une manière rude, et n’arpége jamais. Ce n’est pas qu’il n’y ait quelques recitatifs avec accompagnement obligé de violon, ce sont même les plus beaux; mais ils sont rares. Quand ils sont parfaitement traités, comme quelques-uns de Jomelli que j’ai entendus, il faut avouer que, par la force de la déclamation et la variété harmonieuse et sublime de l’accompagnement, c’est ce que l’on peut voir et se figurer de plus dramatique, bien au-dessus du meilleur recitatif français et des plus beaux airs italiens. L’execution de ces récitatifs accompagnés est tout à fait difficile, surtout pour les parties instrumentales, à cause de la bizarrerie des mouvements, qui ne sont conduits par aucune mesure battue.’

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Corrette, 1753: Michel Corrette, Le Maitre de Clavecin (Paris, 1753), 91

[‘le Recitatif des Italiens’] ‘il faut l’accompagner sur le petit clavier sans faire beaucoup de bruit ne faire entendre les accords qu’autens qu’il en faut pour soutenir la voix’.

Niccolo Pasquali*, 1757: Thorough-bass Made Easy (Edinburgh, 1757), 47–8

C. P. E. Bach, 1762: C. P. E. Bach, Versuch über die wahre Art das Clavier zu spielen, ii (Berlin, 1762/R1957), 314 (ch.38, §§2, 3)

 (‘Ein Accompagnist’) ‘Er muß beständig auf den Ausführer der Hauptstimme hören, und wenn das Recitativ mit Action ist, auch sehen, damit er mit seinem Accompagnement bey der Hand sey, und den Sänger niemals verlasse. ¶Declamirt der letztere hurtig, so muß die Harmonie auf das bereiteste da seyn, besonders alsdenn, wenn sie bey den Absätzen der Hauptstimme vorgeschlagen werden muß. Der Anschlag einer neuen Harmonie muß auf das geschwindeste geschehen, so bald die vorige Harmonie zu Ende ist. Hierdurch wird der Sänger in seinem Affecte, und in dem daher nöthigen geschwinden Vortrage niemals gestöhret, weil er bey Zeiten die Modulation und Beschaffenheit der Harmonie beständig voraus weiß.’

Cadences

Heinichen, 1728: Johann David Heinichen, Der General-Bass in der Composition (Dresden, 1728), 674

 ‘Natürlich solte diese Recitativ-Cadenz allzeit, ich sage allzeit auff folgende Arth resolviren, wie man dann und wann im Gebrauch hat{: Exempel}. Weil aber dergleichen langweilige, und doch in Theatralischen Sachen alle Augenblick vorkommende Cadenz endlich würde verdrießlich anzuhören, ja nicht selten den agirenden Sänger gleichsam unnützer Weise auffzuhalten scheinen: so kan es seyn, daß man daher Gelegenheit genommen, die Sache abzukürtzen, und {nach dem obigen 4ten und 5ten Exempel} gerade zur Cadenz zu gehen.’

Telemann, 1733–4: G. P. Telemann, Singe-, Spiel- und General-Bass-Übungen (Hamburg, 1733–4), n.40 n

‘Die schlüsse werden in opern so fort angeschlagen, wann der sänger die letzten sÿlben spricht, in cantaten aber pfleget man sie nachzuschlagen. Es mögen auch beÿde hände voll genommen werden’.

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Quantz, 1752: J. J. Quantz, Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 272 (ch.xvii, sec.vii, §59)

 ‘Bisweilen wird das Accompagnement unterbrochen, so, daß der Sänger dennoch Freyheit bekömmt, nach Willkühr zu recitiren; und die begleitenden Stimmen fallen nur dann und wann ein, nämlich bey den Einschnitten, wenn der Sänger eine Periode geendiget hat. Hier müssen die Accompagnisten nicht warten, bis der Sänger die letzte Sylbe ausgesprochen hat; sondern sie müssen schon unter der vorletzten oder vorhaltenden Note einfallen; um die Lebhaftigkeit beständig zu unterhalten. ... [Der Baß] muß überhaupt bey allen Cadenzen des theatralischen Recitativs, es mag ein mit Violinen begleitetes, oder nur ein gemeines seyn, seine zwo Noten, welche mehrentheils aus einem fallenden Quintensprunge bestehen, unter der letzten Sylbe anfangen, und nicht zu langsam, sondern mit Lebhaftigkeit anschlagen. Der Clavierist thut dieses durch ein vollstimmiges Accompagnement; der Violoncellist und Contraviolonist aber durch einen kurzen Druck mit dem untersten Theile des Bogens; sie wiederholen den Strich, und nehmen beyde Noten rückwärts.’  

Marpurg, 1762: Friedrich Wilhelm Marpurg, ‘Unterricht vom Recitativ’, in Kritische Briefe über die Tonkunst (Berlin, 1759–63), ii/3, 352 (letter 109, 4 Sept. 1762)

‘Wegen der Schreibart der weiblichen Cadenz mit der fallenden Quarte ist zu merken, daß die beyden lezten Noten derselben von einigen Componisten anders geschrieben werden als man sie singet, z. E. [mus. ex.] Diese Schreibart ist ohne Zweifel verwerflich, weil man natürlicher Weise und ohne Ursache nicht anders schreiben soll, als man singet’.

Joseph Haydn, 1768: Gesammelte Briefe und Aufzeichnungen, ed. D. Bartha (1965), 58  (Applausus cantata), 1) ‘Ercklärungen’, 58; Darmstadt, 130  2) J. Haydn, Applausus, ed. H. C. R. Landon (1966), preface

1) ‘ist in denen Accompagnirenden Recitativen wohl zu observiren, dass das Accompagnement nicht eher herein trette, als bis der Sänger vollckomen den Text abgesungen, obwohlen sich das Contrarium in der Spartitur öffters zeiget, als z: E. am anfang bey den Repetirten Worth Metamorphosis, wo die stimmen auf -phosis ihren anschlag haben, mus ungeacht dessen die letzte Sylbe von den Recitirenden vollkomen gehöret werden, alsdan aber geschwind den einfall machen; dan es würde sehr lächerlich seyn, wan man den Sänger das worth von mund herab geigete, und von selben nichts anders als qua Metamo verstünde: dieses aber lasse ich den Cembalisten über, und nach Ihme müssen sich all andere richten’.

2) ‘die arth des gesanges in Recitiren, z. E. [mus. ex.] muß also gesungen werden [mus. ex.] und nicht [mus. ex.] sondern die vorletzte Notte g bleibet vollkomen aus, und auf solche arth in allen übrigen fällen’.