The Pursuit of Musick

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Robert Burton, 1621: The Anatomy of Melancholy (Oxford, 1621); The Anatomy of Melancholy, ed TC Faulkner, NK Kiessling & RL Blair (1989–2000) ii, 115 (2.2.6.3, ‘Musicke a Remedy’) ii, 115

Chaucer, c1390: ‘The Merchant’s Tale’, l.1709–18

Lille, 1454: Mémoires d’Olivier de la Marche, ed. H. Beaune & J. D’Arbaumont (Paris, 1883–88), ii, 348–9, 351, 356–61

‘La salle où ce banquet se faisoit estoit grande et bien tendue d’une tapisserie en quoy estoit faicte la vie de Hercules. ... En celle salle avoit trois tables couvertes, l’une moyenne, l’aultre grande et l’aultre petite; sur la moyenne avoit une eglise croisée, voirrée et faicte de gente façon, où il y avoit une cloche sonnant et quatre chantres. ... ¶ La seconde table, qui estoit la plus longue, avoit premierement ung pasté, dedans lequel avoit vingt huit personnaiges vifz jouans de divers instrumens, chascun quant leur tour venoit.’ • ‘Quant chascun fut assis, {ainsi que dit est,} en l’eglise, qui fut le premier entremectz, sur la principalle table, sonna une cloche très hault; après la cloche cessée, trois petitz enffans et une teneur chanterent une très douce chanson; et lors qu’ilz l’eurent accomplie, ou pasté, ... ung bergier joua d’une musette moult nouvellement. ... ¶L’entremectz du cheval recullant. – Après ce ne demoura guieres que{, par la porte de l’entrée de la salle,} entra ung cheval à reculons, richement couvert de soye vermeille, sur lequel avoit deux trompettes assises doz contre doz et sans selle, vestuz de journades de soye grise et noyre, chappeaulx en leurs testes et faulx visages mis, et les mena et remmena ledit cheval tout au long de la salle, à reculons, et tandiz ilz jouerent une batture de leurs trompettes ... ¶L’entremectz du luytin. – Cest entremectz accompli, en l’eglise fut joué des orgues, et ou pasté fut joué d’ung cornet d’Allemaigne moult estrangement ...’ • ‘L’entremectz du serf. ... après ce que l’eglise et le pasté eurent chascun joué quatre fois, entra dedans la salle ung cerf merveilleusement grant et beau, lequel estoit tout blanc et portoit grandes cornes d’or, et estoit couvert d’une riche couverte de soye vermeille. {Selon mon advis,} dessus ce serf estoit monté ung jeune filz de l’age de douze ans ... De dit enfant tenoit, à deux mains, les deux cornes dudit cerf. Et quant doncques il entra dedans la salle, lors il commença le dessus d’une chanson moult hault et cler, et ledit cerf chanta la teneur, sans y avoir autre personne, sinon l’enffant et l’artifice dudit cerf, et nommoit on ladicte chanson qu’ilz chantoient: “Je ne veiz oncques la pareille, etc.” ... ¶Après ce bel entremectz du blanc cerf et de l’enffant, les chantres chanterent ung motet dedans l’eglise, et au pasté fut joué d’ung leuz avecques deux bonnes voix, et faisoient tousjours l’eglise et le pasté quelque chose entre les entremectz.’ • ‘Comment Jason sema les dens du dragon ... Le mistère accomply, l’on joua des orgues en l’eglise, et au pasté fut faicte une chasse telle, qu’il sembloit qu’il y eust petitz chiens glatissans et braconniers huans et sons de trompes, comme se ilz fussent en une forest; et par celle chasse fina l’entremectz dudit pasté.’

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The Vatican, c1524: La vita di Benvenuto Cellini, ed. E. Carrara (1965), 102 (Bk 1, ch.23)

‘il giorno d’agosto andammo in Belvedere, e in mentre che papa Clemente desinava, sonammo quelli disciplinati mottetti in modo, che il Papa ebbe a dire non aver mai sentito musica oiu suavemente e meglio unita sonare. ... Il Papa disse che mi voleva al suo servizio in fra gli altri musici. Gian Iacomo rispose: “Beatissimo padre, di questo io non mi vanto che voi lo abbiate, perché la sua professione, a che lui attende continuamente, sì è l’arte della oreficeria, et in quella opera maravigliosamente, e tirane molto miglior guadagno che lui non farebbe al sonare.”’

Düsseldorf, 1546: E. Bowles, Musical Ensembles, 111–12

Venice, 1548: Pietro Aretino to Franceschina Bellamano (Nov. 1548); Aretino, Lettere sull’arte, ed. L. Pertile & E. Camesasca (1957–60), ii, 263

‘Vi aspettiamo istasera a cena, istasera vi aspettiamo Tiziano, il Sansovino e io; ma con patto che se ne venga con voi messer Ippolito, acioché al dove mancasse il sapore de le vivande mie, ce lo aggiunga la dolcezza de la musica vostra.’

London, 1562: Gerard Legh, The Accedens of Armory (London, 1562), 123, 124

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French court, 1585: L’ordre que le Roy veut estre tenu par son grand asumonier (MS, 1585) & Ordre et règlement qui doit estre tenu et observé en la Maison du Roy (n.p., 1651); P. Bennett, ‘Collaborations between the Musique de la Chambre and the Musique de la Chapelle…’, EM 38/3 (2010), 372

‘Se trouvera la Musique de la Chapelle de sa Majesté au disner d’icelle, tous les iours de Dimanche en lieu de seiour quant elle mangera en public, pour chanter audit lieu durant le disner, & iusques à ce que la table se leve, laquelle Musique se trouvera en tel endroit qu’il se trouvera le plus à propos, pour estre le mieux entenduë de sa Majesté.’

Lyons, 1611/12: Sir Charles Somerset, The travel diary (1611-12) of an English Catholic, ed. M. G. Brennan (1993), 120-1

English court, 1612: Antonio Foscarini to the Doge & Senate (13 Jan. 1612); Calendar of State Papers Relating to English Affairs in the Archives of Venice, Volume 12: 1610-1613 (London, 1905), 273, no. 415

Dresden court, c1620s: O. Doering, Ph. Hainhofers Reisen nach Innsbruck und Dresden (Vienna, 1901), 239

‘Under wehrender mahlzeit haben wir aine liebliche tafelmusik gehört, erstlich in eingefasseten erckerstüblein, musicam vocalem, darnach vor heraussen, vocalem & instrumentalem: auf ain clavier vornen mit 1 register auf der rechten seiten mit 4 und auf der lincken mit 5 Registern. Item auf aim langen cypressinen instrument, so man ainfach wie ain instrument, doppelt aber wie geigen und harffen kan iehen machen, auch ain octav darbeÿ hat. Darnach auf der grossen bassgeigen allain, auf der harffen lauten allain. Ainen der mit ainer hand geiget, mit der andern pfeiffet, und also etliche gläslein sein hinein gepfiffen, und anderer Hochen Potentaten gebrauch nach, hospitum animi fidibus sein mulciert worden.’

Madeleine de Scudéry, c1650: Artamène ou le Grand Cyrus (Paris, 1649–53), Pt ii, Bk 3, 5029

‘Je voudrois encore que durant le disner on entendist une de ces Musiques rejouïssantes ... et que cette Musique fust dans une Tribune, afin d’estre delivrée, comme je l’ay desja dit, de l’embarras des Musiciens, et des louanges qu’on est obligé de leur donner, quand on les voit de plus près.’

Innsbruck, 1655: anon. letter, Mercurius Politicus, 22–29 Nov. 1655; M. Tilmouth, 372

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English inns i) 1664: Samuel Pepys, diary entry (27 Oct. 1664); The Diary of Samuel Pepys, ed R Latham & W Matthews (11 vols, 1970–83), v, 308 ii) 1668: Pepys diary entry (15 June 1668); ibid., ix, 241 iii) 1689: Diary of Samuel Sewall, 1674–1729. Vol. 1: 1674–1700 (Boston, 1878), 260

London, 1667: John Evelyn, diary entry (22 Apr. 1667); The Diary of John Evelyn, ed ES De Beer (1955) iii, 480

Venice, 1680: Limojon de Saint-Didier, La ville et la republique de Venise (Paris, 1680), 416, 418

‘les Haut-bois sonnent à l’entrée de chaque service’. • ‘on fait entrer quelques Musiciens choisis, qui chantent les plus beaux airs des Opera, accompagnez d’un Clavesin, d’un Tuorbe, & d’un dessus de Violon, & d’une Basse, pour divertir la compagnie’.

London, 1692: Elkanah Settle, The Triumphs of London. Performed on Saturday, Octob. 29 1692 (London, 1692), 11

Germany, 1733: Julius Bernhard von Rohr, Einleitung zur Ceremoniel-Wissenschaft der grossen Herren (Berlin, 1733), 93, 120

‘Bevor man zu den Fürstlichen Tafeln anrichtet, wird gemeiniglich mit Trompeten und Paucken angekündiget, dass diejenigen, die die Speisen aufsetzen sollen, sich vor der Küche versammlen. ... Zuweilen lassen sich ben iedem Gange, der aufgetragen wird, Trompeten und Paucken hören.’ • ‘Unter der Tafel werden bey Solennitaeten schöne Musiquen gehört, bißweilen bestehen sie nur in Trompeten und Paucken, zuweilen aber auch in der schönsten Vocal- und Instrumental-Music, es werden Castraten und Cantatricen dabey gehört, die mehrentheils Italiänische Piecen dabey abzusingen pflegen.’

J. A. Scheibe, 1739: 15 Dec. 1739 (no.68), 329; Scheibe, Der critische Musikus, (Leipzig, 1745), I & ii, 620–1

‘{Im Gegentheile} würde eine Symphonie auf einem grossen Saale ben einer startbesekten Tafel, und von einer grossen Unzahl von Personen umgeben, niemals ihre Wirtung thun, wenn sie nicht durch eine volle und starfe Harmonie, und durch eine lebhafte und nachdrüctliche Ubwechselung der Mittelstimme gehoben werden follte.’