The Pursuit of Musick

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Hurdy-gurdy

Jean de Gerson, c1426: Jean de Gerson, Tractatus de Canticis, c1426; C. Page, EM vi/3 (1978), 346

‘musicum tale instrumentum quale sibi vendicaverunt specialiter ipsi coeci. Haec sonum reddit dum una manu resolvitur rota parvula thure linita et per alteram applicatur ei cum certis clavibus chordula nervorum prout in cithara, ubi pro diversitate tractuum rotae, varietas harmoniae dulcis amoenaque resultat’.

Mersenne, 1636: Marin Mersenne, Harmonie universelle (Paris, 1636), Pt 3, 211–12, 213–14 (Traité des Instrumens, Bk4, Prop.x)

‘Si les hommes de condition touchoient ordinairement la Symphonie, que l’on nommeVielle, elle ne seroit pas si mesprisée qu’elle est, mais parce qu’elle n’est touchée que par les pauvres, & particulierement par les aveugles qui gaignent leur vie avec cet instrument, l’on en fait moins d’estime que des autres, quoy qu’ils ne donnent pas tant de plaisir.’ …[It has 4 strings]‘dont les deux qui sont aux deux costez … servent de deux Bourdons, que l’on peut mettre à l’unisson, ou à l’Octave l’un de l’autre. ¶Les deux autres chordes sont estenduës tout au long du manche, & servent d’un perpetuel Monochorde, car elles font toutes sortes de tons comme l’Epinette, par le moyen des marches’.[With more bourdons]‘l’on aura une parfaite Harmonie, que l’on pourra varier en differentes manieres, en adioustant ou soustrayant telles chordes que l’on voudra, & en les esloignant de la rouë: car ces chordes du bourdon & les autres ne peuvent sonner si elles ne touchent à la rouë qui leur sert d’archet’.

[A. de Terrasson], 1741:Dissertation historique sur la vielle (>, 1741), 95–8

Le SieurBâtonLuthier à Versailles, fut le premier qui travailla à perfectionner la Vielle: il avoit chez lui plusieurs anciennes Guithares dont on ne se servoit plus depuis longtems: il imagina en l’année 1716 d’en faire des Vielles; & cette invention lui réüssit avec un si grand succès, que l’on ne voulut plus avoir que des Vielles montées sur des corps de Guithares, & ces sortes de Vielles ont effectivement un son plus fort & en même tems plus doux que celui des Vielles anciennes. Le Sieur Bâton ... orna ses Vielles avec des filets d’yvoire; il donna au manche une forme plus jolie & à peu près semblable aux manches de Basses de Viole: de sorte qu’alors toutes les Dames voulurent jouer de la Vielle, & bientôt le goût pour cet Instrument devint général. Le succès d’une invention excite ordinairement à faire de nouvelles découvertes. Le Sieur Bâton imagina que puisque les Vielles montées sur des corps de Guithare avoient eu tant de réüssite, cet Instrument prendroit encore des sons plus moëlleux en le montant sur des corps de Luth & de Théorbes. Il exécuta donc cette nouvelle idée en l’année 1720, & les Vielles en Luth eurent encore un plus grand succès que les autres. Ce fut alors que la Vielle commença à faire face aux autres Instrumens, & à être admise dans les Concerts’.

Psaltery & dulcimer

Gerson, c1426: Jean de Gerson, Tractatus de Canticis, c1426; C. Page, EM vi/3 (1978)

Paulus Paulirinus, c1460: Paulus Paulirinus, Tractatus de musica (c1460), f.162 col.3; R Mužíková, ‘Musica instrumentalis v traktátu Pavla Žídka z Prahy’, in Miscellanea musicologica (Czechoslovakia) xviii (1965), 89­–90

‘[D]ulcemelos est instrumentum oblongum uno tantum foramine cavatum, in cuius superficie perambulant corde metalline, dans voces et sonos mire suavitatis, dum tum ligniculo percutitur aut penna indura aliquantulum modicum indurata’. • ‘[P]salteriumest instrumentum forme trigonalis et interdum quadrate in modum clavicimbali dispositum dulcissime melodie ... cum penna percutitur tenta in manu uti cithara.’

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Mersenne, 1636: Marin Mersenne, Harmonie universelle (Paris, 1636), Pt 3, 173–4 (Traité des Instrumens, Bk3, Prop.xxvi)

[The psaltery now in use has]‘treize rangs de chordes, dont chacun à deux chordes à l’unisson ou à l’Octave, ausquelles on en pourroit adiouster d’autres à la Quinte, & à la Quinziesme pour augmenter l’harmonie.’ • [The hammered psaltery (/dulcimer)]‘a ce privilege par dessus les autres instrumens, que l’on apprend a en sonner dans l’espace d’une ou deux heures, ce qui le fait estimer de ceux qui n’ont pas davantage de temps pour employer à cet exercice.’ • ‘Certes l’harmonie de ce Psalterion est fort agreable, à raison des sons clairs & argentins que rendent ses chordes d’acier: & ie ne doute nullement que l’on n’en receust autant ou plus de contentement que de l’Epinette, ou de la Harpe, s’il se rencontroit quelqu’un qui le touchast avec autant d’industrie comme l’on touche le Clavecin. Quoy qu’il en soit, l’on peut recevoir du plaisir de cet instrument à bon marché & bien commodément, puis que l’on le peut avoir avec toute sa science pour un escu, & que l’on peut le porter dans la poche.’

Pepys, 1662:The Diary of Samuel Pepys, 23 May; iii, 90

Pantaleon Hebenstreit,* c1697 ( Kuhnau, 1717): Pantaleon Hebenstreit, c1697 –– Johann Kuhnau (1717), in J. Mattheson, Critica musica ii (1725), 237 (Pt 7)

‘nachdem er uns seinen Schatz derMusicdurchpræludiren,fantasiren,fugiren und allerhandcapricesmit dem blossen Schlageln gewiesen hatte, verbandt er endlich dieTangenten mit Baum=Wolle, und spielte einePartie.’

Mattheson, 1713: Johann Mattheson, Das Neu=Eröffnete Orchestre (Hamburg, 1713), 280

‘die tändlenden Hackbretter/ (ausser dem grossen mit fleischernen Sayten bezogenen/ Pantalon genandt/ welches hoch=privilegirt ist) sollen in die verdächtigen Häuser angenagelt werden’.

Plucked instruments (fretted)

Cetula

Tinctoris, c1481:Johannes Tinctoris, De inventione et usu musicae (MS, c1481), ed. K. Weinmann (2/1961), 42

Bandora

London, 1562: John Stow, Annales, or a Generall Chronicle of England, rev. Edmund Howes (London 1631 [1632]), 869

Roger North, 1728: The Musicall Grammarian, f.95–95v; ed, 213

Mandore, mandola

Praetorius, 1618: Syntagma Musicum , ii, 53

Alessandro Piccinini, 1623: Intavolatura di Liuto, et di Chitarrone, Libro Primo (Bologna, 1623), 7 (ch. xxxi)

Calichon

Mattheson, 1713:Johann Mattheson, Das Neu=Eröffnete Orchestre (Hamburg, 1713), 277, 279

‘In Kirchen undOpernist dasprætendirteAccompagnementder Laute gar zu lausicht und dienet mehr sichAirs, als dem Sänger Hülffe zu geben/ wozu derCalichongeschickter ist. • Wir wollen demprompten Calichon(welches ein kleines Lauten=mäßiges mit 5. einfachen Sayten bezogenes/ und fast wie dieViola di Gambagestimmtes Instrument/ (D. G. c. f. a. d.) endlichpermittiren/ daß er dann und wann/ doch in Gesellschafft desherrschendenClavires/ ein Stimmchenaccompagniren dürffe’.

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Neapolitan mandolin*

Filippo Bonanni, 1722: Filippo Bonanni, Gabinetto armonico (1722); Tyler & Sparks, The Early Mandolin, 29

‘Pandura si dice dalli Napolitani l’istromento seguente, la forma di cui è poco differente dalla Mandola, mà è di mole molto più grande; è armato di otto corde di metallo, e si suona con la penna, e rende grata armonia.’

Giovanni Battista Gervasio, 1767: Méthode, 1, 3 

Sig.r Leoni of Naples’,* 1768: Méthode raisonnée pour passer du violon à la mandoline (Paris); Eng tr, A Complete Introduction to the Art of playing the Mandoline (London, [c1785]), 1

English guitar

Dr Clephane, 1757: C. Innes, A Genealogical Deduction of the Family of Rose of Kilravock (Edinburgh, 1848), 461

Ann Ford,* c1761: Lessons and Instructions for the Guitar;  P. Coggin, ‘“This easy and agreable Instrument”: A history of the English guittar’, EM xv/2 (May 1987), 215

Bowed instruments

Lira (da braccio & da gamba)

Atalante Migliorotti,* 1505: Atalante Migliorotti, letter (25 Aug 1505) to Francesco Gonzaga; W. F. Prizer, ‘Isabella d’Este and Lorenzo da Pavia ...’, EMH 2 (1982), 108

‘{Col mio debile ingegno,} introduco nuovo, inaudito et inusitato modo di sonare, con nuova et inusitata forma di lyra, con ciò sia cosa io adgiunga corde al compimento al numero di xii, parte nel suo tempo oportuno dal piede, et parte dalla mano tastabili in perfecta et consummate consonantia.’

Francesco Rognoni, 1620:

‘La Lira da Gamba, è il più armonioso instromento che si trovi frà quelli d’arco, è tanto artificioso questo stromento, che movendo un sol dito fà tutte le legature che si puonno imaginare, quanto á me stimo colui che ne fú inventore, huomo di gran giuditio, perche vi sono tutte le false, risolte con le buone, e tal armonia è quella che move l’animo all’udito, più d’ogni altra, principalmente nelle cose meste, e dolorose, e se bene e instromento imperfetto, cantandovi il basso, acompagnato con un soprano, non si puo sentir di meglio: la Lira da Brazzo poi, benche da pochi conosciuta, ha tutte le consonanze, e legature musicali che fanno bisogno. L’archetare, ò lireggiare di questi instromenti è il medesimo delle Viole, la Lira in se stessa ama l’arco longo, acciò si possa lireggiare meglio.’

Mersenne, 1636: Marin Mersenne, Harmonie universelle (>, 1636), Pt3, 204 (Traité des Instrumens, Bk4, Prop.viii)

‘La figure de la Lyre est fort peu differente de celle de la Viole, neantmoins son manche, & la touche du manche est beaucoup plus large, d’autant qu’elle est couverte de quinze chordes, dont les 6 premiers ne font que trois rangs, & si l’on veut doubler chaque rang ... l’on aura 22 chordes. ... Il faut encore remarquer que le chevalet KL est plus long, plus bas, & plus plat que celuy des Violes, parce qu’il porte une plus grande multitude de chordes, dont il en faut toucher trois ou quatre en mesme temps d’un mesme coup d’archet, afin de faire des accords. Or le son de la Lyre est fort languissant & propre pour exciter à la devotion, & pour faire rentrer l’esprit dans soy-mesme; l’on en use pour accompagner la voix et les recits.’

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Viola d’amore

John Evelyn, 1679: John Evelyn, diary entry (Nov. 20 1679); The Diary of John Evelyn, ed. E. S. De Beer (1955), iv, 187

Daniel Speer, 1697: 207

Viol de l.Amor, welche theils mit stählernen Saiten doppelt in unisono bezogen wird, theils auch därmerne Saiten hat/ und in viel verstimmten Sachen gebraucht wird/ dessen Corpus wie eine Braz, doch nicht so lang/ aber der Boden und Decke drey quehr Finger in der Höhe zu stehen kommt.’

Pardessus de viole & Quinton

Michel Corrette, 1738:Méthode pour apprendre facilement à jouer du Par-dessus de Viole à 5 et à 6 Cordes (>, 1738), 3, 1–2

‘les Dames joüent du Pardessus a 5. Cordes, et ne joüeront jamais du Violon, par ce que la position de ce dernier ne leur convient point, outre qu’elles ont la main trop petite pour le tenir, elles ont encore une peine infinie a monter sur la chanterelle pour faire l’ut ou le re &c.’ • ‘Le Quinton est une espece d’instrument androgyne monté a 5. cordes qui tient du Pardessus de Viole et du Violon. ... ¶Le Quinton a un son ravissant puis qu’il a les dessus flutez du Pardessus de Viole, et les basses sonores du Violon il sonne beaucoup mieux que le Pardessus ordinaire, la Table étant moins chargée de cordes.’

Monochord

Paulus Paulirinus, c1460:Paulus Paulirinus, Tractatus de musica (c1460), f.162 col.4; R. Mužíková, ‘Musica instrumentalis v traktátu Pavla Žídka z Prahy’, in Miscellanea musicologica (Czechoslovakia) xviii (1965), 88

‘[M]onocordumest instrumentum longum in modum canne, longum intus concawum habens foramen et desuper unicam cordam nervalem, que pertransit novem particulas alfabeto prepulcre divisas, cuius corda percussa cum penna aut ligno, prius tamen sinistra manu registrata, multum artificialiter docet omnes melodiam confingere; et est instrumentum, quod quasi manu ducit in omnia instrumenta intelligenda et artis musice docet perfectam investigacionem, cuius primus repertor dicitur fuisse Bohecius.’

Vincenzo Galilei, 1581: Dialogo, 48

‘... il Monocordo Diatono Ditonieo; il quale gli antichi Musici greci non per altro ordinario con una sola corda, che per piu esattamente intendere & capire la qualità & quantità degli intervalli, & fuggire insieme l’inganno che tra due ò maggior numero, per l’inconstanza loro rispetto a’ varii accidenti che del continouo gli soprastanno, nascete poteva.’  

Tromba marina

Paulus Paulirinus, c1460:Paulus Paulirinus, Tractatus de musica (c1460), f.162 col.4; R. Mužíková, ‘Musica instrumentalis v traktátu Pavla Žídka z Prahy’, in Miscellanea musicologica (Czechoslovakia) xviii (1965), 95

‘Tubalcana est instrumentum ligneum intus concavum sicut monocordum, trigonum, in cuius superficie transit corda nervalis magna ...; et cum crinibus ducendo super eam facit precise sonum tube ut vult’.

Glarean, 1547: Henricus Glareanus, Dodekachordon (Basel, 1547)

Mersenne, 1636: Marin Mersenne, Harmonie universelle (Paris, 1636), Pt 3, 217, 219 (Traité des Instrumens, Bk4, Prop.xii)

‘Encore que l’on puisse donner le nom de Monochorde à cet instrument, neantmoins on l’appelleTrompette marine, soit que les matelots l’ayent inventée, ou qu’elle imite si parfaitement les sons, & les chants de la Trompette ordinaire, qu’il n’y a quasi nul moyen de les distinguer les uns d’avec les autres.’ • ‘Quant à la maniere de toucher cet instrument, elle est si difficile que l’on rencontre peu d’hommes qui en joüent bien, à raison qu’il faut couler le pouce, ou un autre doigt d’une certaine mesure & vistesse... neantmoins je ne doute pas que l’on ne le touche parfaitement, lors que l’on y aura employé autant de temps que l’on fait à joüer de la Viole, ou du Luth.’

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Samuel Pepys, 1667: the Diary of Samuel Pepys, (24 Oct),VIII, 500