The Pursuit of Musick

507

TWO EARLY SOURCES

Johannes de Grocheio, c1300: De musica; C. Page, ‘Johannes de Grocheio on secular music: a corrected text and a new translation’, Plainsong and Medieval Music, ii (1993), 26; 31, 32

i) ‘Ductia vero est cantilena levis et velox in ascensu et descensu quae in choreis a juvenibus et puellis decantatur, sicut gallice Chi encor querez amoretes.’

ii) ‘Est autem ductia sonus illiteratus cum decenti percussione mensuratus. {Dico autemilliteratusquia licet in voce humana fieri possit et per figuras repraesentari non tamen per litteras scribi potest quia littera et dictamine caret. Sed}cum recta percussioneeo quod ictus eam mensurant et motum facientis et excitant animum hominis ad ornate movendum secundum artem quam ballare vocant, et eius motum mensurant in ductiis et choreis. ¶Stantipes vero est sonus illiteratus habens difficilem concordantiarum discretionem per puncta determinatus. Dico autemhabens difficilemetc. propter enim eius difficultatem facit animum facientis circa eam stare et etiam animum advertentis et multoties animos divitum a prava cogitatione divertit. Dico etiamper puncta determinatuseo quod percussione quae est in ductia caret et solum punctorum distinctione cognoscitur.’

Antonio Cornazzano, 1455: Libro dell’arte del danzare; Fifteenth-Century Dance and Music: Twelve transcribed Italian treatises …, ed. A. W. Smith (1995)

FROM ARBEAU TO J.-J. ROUSSEAU

Thoinot Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), f.4v

‘Quant aux dances anciennes, je n’en scaurois que dire, car l’injure du temps ou la paresse des hommes ou la difficulté de les descripre a esté cause de nous en oster la cognoissance, & aussi vous n’en debuez avoir soucy, parce-que telles façons de dancer sont hors de practique, voires nous avons veu du temps de noz peres, aultres dances que celles de present lesquelles en sont de mesmes tant font les hommes amateurs de nouveaultez’.

Allemande

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), f.67r

‘une dance plaine de mediocre gravité, familiere aux Allemands, & croy qu’elle soit de noz plaus anciennes, car nous sommes descendus des Allemands: Vous la pourrez dancer en compagnie: Car ayant une damoiselle en main, plusieurs aultres se pourront planter derrier vous, chacun tenant la sienne, & dancerez tous ensemble’

Morley, 1597:  A Plaine and Easie Introduction to Practicall Musicke (London, 1597/R1969), 181

Praetorius, 1618: Syntagma musicum, iii (Wolfenbüttel, 1618, 2/1619/R1958), 25

‘Es ist {aber} dieser Tantz nicht so fertig und hurtig/ sondern etwas schwehrmütiger und langsamer/ als der Galliard, Sintemaln keine extraordinariae motiones darinn gebraucht werden’.

Mace, 1676: Musick’s Monument (London, 1676/R1966), 129

Mattheson, 1739: Der vollkommene Capellmeister (Hamburg, 1739/R1954), 232

‘Die Allemande {nun ist eine gebrochene, ernsthaffte und wol ausgearbeitete Harmonie, welche} das Bild eines zufriedenen oder vergnügten Gemüths trägt, das sich an guter Ordnung und Ruhe ergetzet.’

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768), 30–1, ‘Allemande

‘Sorte d’Air ou de Pièce de Musique dont la Musique est à quatre Temps & se bat gravement. ... L’Allemande ... en Sonate est par-tout vieillie, & à peine les Musiciens s’en servent-ils aujourd’hui: ceux qui s’en servent encore, lui donnent un mouvement plus gai.’

Balletto

Morley, 1597: A Plaine and Easie Introduction to Practicall Musicke (London, 1597/R1969), 180

Praetorius, 1618:  Syntagma musicum, iii (Wolfenbüttel, 1618, 2/1619), 18-19

‘Deren seynd zweyerley Art: ¶1. Erstlich seynd sonderliche Gesänge/ die am Reyen und zum Tantz gesungen ... derer Art etliche gar liebliche und anmutige Balleten vom Iacobo Gastoldo, und Thoma Morleo publicirt gefunden werden. ¶2. Der andern Art Balli oder Ballette seynd/ welche keinen Text haben: Und wenn die selbigen mit Schallmeyen oder Pfeiffen zum tantze gespielet werden/ so heist es stampita.’

Basse dance

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), 24v

‘les basse dances sont hors d’usage depuis quarante ou cinqante ans: Mais je prevoy que les matrones sages & modestes les remettront en usage, comme estant une sorte de dance pleine d’honneur & modestie.’

508

Bourrée

Mattheson, 1739: Der vollkommene Capellmeister (Hamburg, 1739/R1954), 226

‘{Hiermit kommen die so eben erwehnten Eigenschafften der Boureen=Melodie ziemlich überein, nehmlich:} zufrieden, gefällig, unbekümmert, gelassen, nachlässig, gemächlich und doch artig.’

Quantz, 1752: J. J. Quantz, Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 271 (Pt 17, ch.7, §58)

‘Eine Bourree und ein Rigaudon werden lustig, und mit einem kurzen und leichten Bogenstriche ausgeführet.’

J.-J. Rousseau, 1768: J.-J. Rousseau, Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 57, ‘Bourrée

‘Sorte d’Air propre à une Danse de même nom, que l’on croit venir d’Auvergne, & qui est encore en usage dans cette Province. ... Dans ce caractère d’Air on lie assez fréquemment la seconde moitié du premier Tems & la première du second, par une Blanche syncopée.’

Branle

Arbeau, 1588: Arbeau, Orchésographie (Langres 1588/R1988), 69r, 70r, 74r, 79r–v

Les joueurs d’instruments sont tous accoustumez à commencer les dances en un festin par un branle double, qu’ils appellent le branle commun, & en aprez donnent le branle simple, puis aprez le branle gay, & à la fin les branles qu’ils appellent branles de Bourgoigne, lesquels aucuns appellent branles de Champaigne’. • ‘Les branles me plaisent, parce que plusieurs y preignent plaisir ensemble.  Quand vous commencerez un branle plusieurs aultres se joindront avec vous, tant jeusnes hommes que damoiselles: Et quelquefois une qui est la derniere en la dance, prendra vostre main gaulche, & ainsi se fera une dance ronde.’ • ‘Et affin de saccorder par ensemble, ils ont mis ces branles par suittes de certains nombres, comme les nostres de Lengres en jouent dix de suitte, quilz appellent branles de Champagne couppez. ... Et aultant qu’il survient de fresches compositions & nouveaultez, aultant en font ilz de suittes, & leur attribuent des noms à plaisir.’ • ‘Ne faict-on point d’avantage de decoupements en ce branle de Poictou: Jay ouy dire que les Poictevines le decouppent, & en font un bruit gracieux de leurs sabots.  A la verité, elles le trepignent d’avantage sur les deuxieme & troisieme mesures ternaires, qui contiennent six minimes blanches, sur chacune desquelles elles font six pieds en l’air, a rechange’.

Morley, 1597: A Plaine and Easie Introduction to Practicall Musicke (London, 1597/R1969), 181

Praetorius, 1618: Syntagma musicum, iii (Wolfenbüttel, 1618, 2/1619/R1958), 25

‘Es ist {aber} in diesen Täntzen die Commotion und bewegung nicht so hefftig: wie in den Galliarden und Courranten, sondern gar gelind/ allein mit den Knien ohne sprünge.’

J.-J. Rousseau, 1768: J.-J. Rousseau, Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 57, ‘Bransle

‘Sorte de Danse fort gaie qui se danse en rond sur un Air court et en Rondeau; c’est-à-dire, avec un même refrain à la fin de chaque Couplet.’

Canarie

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), 95v

‘Aulcuns dient qu’és Isles des Canaries on use de ceste dance, & qu’elle leur est ordinaire:  Aultres, de l’opinion desquels jaymerois mieux estre, soutiennent qu’elle a pris source d’un ballet composé pour une mascarade, ou les danceurs estoient habillez en Roys & Roynes de Mauritanie, ou bien en forme de Sauvages, avec plumaches teintes de diverses couleurs’.

Mattheson, 1739: Der vollkommene Capellmeister (Hamburg, 1739/R1954), 228 (Pt 2, ch.13, §102)

‘die Canarischen [Giquen] müssen grosse Begierde und Hurtigkeit mit sich führen; aber dabey ein wenig einfältig klingen.’

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 271

‘Die Gique und Canarie haben einerley Tempo. ... die Canarie, welche immer aus punctirten Noten besteht, aber, [wird]mit einem kurzen und scharfen Bogenstriche gespielet.’

J.-J. Rousseau, 1768: J.-J. Rousseau, Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 69, ‘Canarie

‘Espèce de Gigue dont l’Air est d’un mouvement encore plus vif que celui de la Gigue ordinaire ... Cette Danse n’est plus en usage aujourd’hui.’

Chaconne

Mace, 1676: Thomas Mace, Musick’s Monument (London, 1676/R1966), 129

Mattheson, 1739: Der vollkommene Capellmeister (Hamburg, 1739/R1954), 233

‘{Diese vier Merckmahle sind folgende:} Daß die Chaconne bedächlicher und langsamer einhergehet, als die Passecaille, nicht umgekehrt; daß jene die grossen Ton=Arten, diese hergegen die kleinen liebet; daß die Passecaille nimmer zum Singen gebraucht wird, wie die Chaconne, sondern allein zum Tantzen, daraus natürlicher Weise eine hurtiger Bewegung entstehet; und endlich, daß die Chaconne ein festes Baß=Thema führet ...; da hingegen sich die Passecaille an kein eigentliches Subject bindet, und schier nichts anders von der Chaconne behält, als das blosse, doch um etwas beschleunigte, Mouvement.’

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 270

‘Eine Chaconne wird {gleichfalls [wie eine Sarabande]} prächtig gespielet.’

J.-J. Rousseau, 1768: J.-J. Rousseau, Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 77, ‘Chaconne

‘{Sorte de Pièce de Musique faite pour la Danse, dont} la Mesure est bien marquée & le Mouvement modéré. Autrefois il y avoit des Chaconnes à deux tems & à trois; mais on n’en fait plus qu’à trois. ... ¶La Chaconne est né en Italie, & elle y étoit autrefois fort en usage, de même qu’en Espagne. On ne la connoît plus aujourd’hui qu’en France dans nos Opera.’ 

Courante

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), 65v

‘Elle differe beaucoup de la volte, & se dance par une mesure binaire legiere ... {Et nottez qu’}il fault saulter les pas de la Courante, ce qui ne se faict pas en la Pavane, ny en la Basse-dance’.

Morley, 1597: A Plaine and Easie Introduction to Practicall Musicke (London, 1597/R1969), 181

Mace, 1676: Thomas Mace, Musick’s Monument (London, 1676/R1966), 129

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 270

‘Die Entrée, die Loure, und die Courante, werden prächtig gespielet; und die Bogen wird bey jedem Viertheile, es sey mit oder ohne Punct, abgesetzet.’

J.-J. Rousseau, 1768: J.-J. Rousseau, Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 136, ‘Courante

‘Air propre à une espèce de Danse ainsi nommée à cause des allées & venues dont elle est remplie plus qu’aucune autre. ... Il n’est plus en usage, non plus que la Danse dont il porte le nom.’

Galliard

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), v, f.38v–39, 39v

‘Ceulx qui dancent la gaillarde aujourd’huy par les villes, ilz dancent tumultuairement, & se contentent de faire les cinq pas & quelques passages sans aulcune disposition & ne se soucient pourveu qu’ilz tumbent en cadance: tellement qu’une grande partie de leurs meilleurs passages sont incogneuz & perduz. Du commencement on la dançoit avec plus grande discretion. ... {Puis} le danceur laschoit ladicte damoiselle, laquelle alloit en dancant jusques au bout de ladicte salle, ou estant, elle faisoit une station en danceant en ce mesme lieu. Cependant le danceur qui la suyvoit se venoit presenter devant elle, & y faisoit quelque passage ... Et ainsi continuants ces allees & ces venues, le dict danceur faisoit passages nouveaux, monstrant ce qu’il sçavoit faire, jusques à ce que les joueurs d’instruments faisoient fin de sonner.’ • ‘La gaillarde est appelle ainsi, parce qu’il fault estre gaillard & dispos pour la dancer. Et combien qu’elle se dance par une pesanteur raisonnable, les mouvements y sont gaillards. Car il la fault plus pesante pour un homme de grande stature, que pour ung petit. Daultant que le grand se mect plus de temps à faire ses pas & à getter & retirer ses pieds que le petit.’

509

Morley, 1597: A Plaine and Easie Introduction to Practicall Musicke (London, 1597/R1969)

Mace, 1676: Musick’s Monument (London, 1676/R1966), 129

Gavotte

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), f.93

‘Gavottes, cest un recueil & ramazun de plusieurs branles doubles que les joueurs ont choisy entre aultres, & en ont composé une suytte que vous pourrez sçavoir deulx & de voz compagnons, a laquelle suytte ils ont donné ce nom de Gavottes. Lesquelles se dancent par mesure binaire, avec petits saults, en façon de hault barrois ... Et en fin la dicte Damoiselle ayant un chapelet ou bouquet, le presente a celuy des danceurs qui doibt payer les joueurs, & estre le chef de la feste a la prochaine assemblee’.

Mattheson, 1739: Der volkommene Capellmeister, 225 (Pt 2, ch.13, §§87, 88)

‘Die Gavotta, deren Arten ebenfalls zum Singen, solo, tutti, zum Spielen, da Cembalo, di Violini &c. zum Tantzen u. abzielen. Ihr Affect ist wircklich eine rechte jauchzende Freude. ... ¶Das hüpffende Wesen ist ein rechtes Eigenthum dieser Gavotten; keinesweges das lauffende.’

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 271 (Pt 17 ch.7 §58)

‘EineGavotteist dem Rigaudon fast gleich; wird aber doch im Tempo um etwas gemäßiget.’

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 230

‘Le mouvement de la Gavotte est ordinairement gracieux, souvent gai, quelquefois aussi tendre & lent.’

Gigue

Mace, 1676: Thomas Mace, Musick’s Monument (London, 1676/R1966), 129

Mattheson, 1739: Der volkommene Capellmeister, 228 (Pt 2, ch.13, §§102)

‘Die gewöhnlichen oder Engländischen Giquen haben zu ihrem eigentlichen Abzeichen einen hitzigen und flüchtigen Eifer, einen Zorn, der bald vergehet. ... Die welschen Gige endlich, welche nicht zum Tantzen, sondern zum Geigen(wovon auch ihre Benennung herrühren mag) gebraucht werden, zwingen sich gleichsam zur äussersten Schnelligkeitoder Flüchtigkeit; doch mehrentheils auf eine fliessende und keine ungestüme Art: etwa wie der glattfortschiessende Strom=Pfeil eines Bachs.’

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 234

‘Air d’une Danse de même nom ... d’un Mouvement assez gai. Les Opéra François contiennent beaucoup de Gigues, et les Gigues de Correlli [sic] ont été long-tems célèbres: mais ces Airs sont entièrement passés de Mode; on n’en fait plus du tout en Italie, & l’on n’en fait plus guère en France.’

Loure

Brossard, 1703: Sébastian de Brossard, Dictionaire de musique (Paris, 1703), Table alphabetique: ‘Loure

‘le nom d’un Air & d’une Danse qu’on écrit ordinairement sous la Mesure de 6 pour 4. & qu’on Batlentementougravement, & en marquant plus sensiblement le premier temps de chaque Mesure, que le second &c.’

Mattheson, 1739: Der volkommene Capellmeister, 228 (Pt 2, ch.13, §102)

‘DieLouresoder langsamen und punctirten[Giquen]zeigen[den Engländischen]hergegen ein stoltzes,aufgeblasenesWesen an: deswegen sie bey den Spaniern sehr beliebt sind’.

Quantz, 1752:Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 271 (Pt 17 ch.7 §58)

‘Ein Menuet spiele man hebend, und markire die Viertheile mit einem etwas schweren, doch kurzen Bogenstriche’

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 269

‘Sorte de Danse dont l’Air est assez lent ... Quand chaque Tems porte trois Notes, on pointe la première, & l’on fait brève celle du milieu.Loureest le nom d’un ancien Instrument semblable à une Musette, sur lequel on jouoit l’Air de la Danse dont il s’agit.’

Minuet
Brossard, 1703: Sébastian de Brossard, Dictionaire de musique (Paris, 1703), ‘MINUETTO

‘Danse fort gaye, qui nous vient originairement du Poitou.’

Mattheson, 1739: Der volkommene Capellmeister, 224 (Pt 2, ch.13, §81)

Le Menuet,la Minuetta,sie sey gemacht zum Spielen, zum Singen, zum Tantzen, ins besondre Keinen andern Affect, als einemässige Lustigkeit.’

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 279–80

‘[Selon l’Abbé Brossard]cette Danse est fort gaie & son mouvement est fort vite. Mais au contraire le caractère duMenuetest une élégante & noble simplicité; le mouvement en est plus modéré que vite, & l’on peut dire que le moins gai de tous les Genres de Danse usités dans nos bals est leMenuet. C’est autre chose sur le Théâtre. ... le soin du Musicien doit être de faire sentir cette division par les chûtes bien marquées, pour aider l’oreille du Danseur & le maintenir en cadence.’

Moresca

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), f.94

‘De mon jeusne aage, jay veu qu’és bonnes compagnies, aprez le soupper entroit en la salle, un garçonnet machuré & noircy, le front bandé d’un taffetats blanc ou jaulne, lequel avec des jambieres de sonnettes dançoit la dance des Morisques’.

Musette

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 270–71 (Pt 17 ch.7 §58)

‘EineMusettewird sehr schmeichelnd vorgetragen. ... Bisweilen wird sie nach der Phanta|sey der Täntzer so geschwind gemacht, daß nur auf jeden Tact ein Pulsschlag kömmt.’

Passacaglia

Brossard, 1703: Sébastian de Brossard, Dictionaire de musique (Paris, 1703), PASSACAGLIO

CORRECTION to translation l.4: ‘less lively’

‘C’est proprement uneChacone. ... Toute la différence est que lemouvementen est ordinairement plusgraveque celuy de laChacone, le Chantplus tendre, & les expressionsmoins vifves, c’est pour cela que lesPassacaillessont presque toûjours travaillées sur desModes mineurs’.

Mattheson, 1739:

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 270 (Pt 17 ch.7 §58)

‘EinePassecailleist der vorigen [Chaconne] gleich; wird aber fast ein wenig geschwinder gespielet.’

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 372

‘Espèce de Chaconne dont le Chant est plus tendre & le mouvement plus lent que dans les Chaconnes ordinaires.’

Passepied

Quantz, 1752: ersuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 271 (Pt 17 ch.7 §58)

‘EinPassepiedwird theils etwas leichter, theils etwas geschwinder gespielet, als [das Minuet] ... Im Spielen werden ... die zweene Viertheile kurz, und mit abgesetzetem Bogen [gemacht]’.

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 372

‘Air d’une Danse de même nom, fort commune, dont la mesure est triple, se marque 3/8, & se bat à un Tems. Le mouvement en est plus vif que celui du Menuet, le caractère de l’Air à-peu-près semblable; excepté que lePasse-piedadmet la syncope, & que le Menuet ne l’admet pas.’

Pavane

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), f.28v

‘Ladicte pavane n’a pas esté abolie & mise hors d’usage du tout, & croy qu’elle ne le sera jamais, vray est qu’elle n’est pas si frequentee que par le passé: Noz Joueurs d’instruments la sonnent quant on meyne espouser en face de saincte Eglise une fille de bonne maison’.

510

Morley, 1597: A Plaine and Easie Introduction to Practicall Musicke (London, 1597/R1969)

Praetorius, 1618: Syntagma Musicum, iii, ‘26’ [recte 24]

‘Es ist aberPavaneeine Art von bestendiger und graviterischerMusic: Wie denn diePavanen, wenn sie in eimconsortvon allerhand lieblichenInstrumenten musicirtwerden/ ein sonderbahre/ anmutige/ darneben auch prächtigeHarmoniamvon sich geben.’

Rigaudon
Mattheson, 1739: Der volkommene Capellmeister, 226 (Pt 2, ch.13, §§93, 94)

‘Dessen Melodie ist, meines Erachtens, eine von den artigsten. Ihre Eigenschafft bestehet in einem etwas tändelnden Schertz. ... ¶Uibrigens ist der Rigaudon ein rechter Zwitter, aus der Gavot und Bouree zusammengesetzet, und mögte nicht unfüglich eine vierfache Bourree heissen. ... Diese Tantz=Melodie hieß vor Alters in welscher Sprache nurRigo, welches einen Fluß oder Strom bedeutet, und ich finde wircklich, daß sie bey den Seeleuten sehr gäng und gäbe ist.’

Quantz, 1752: J. J. Quantz, Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 271

Saltarello

Morley, 1597: A Plaine and Easie Introduction to Practicall Musicke (London, 1597/R1969),181

Brossard, 1703: Sébastian de Brossard, Dictionaire de musique (Paris, 1703), ‘SALTARELLA’

‘C’est une espece de mouvement qui va toûjours en sautant, ce qui se fait presque toûjours en triple &pointantla premiere de chaque mesure.’

Sarabande

Mattheson, 1739: Der volkommene Capellmeister, 230 (Pt 2, ch.13, §118)

‘So hat dieselbe keine andre Leidenschafft auszudrucken, als die Ehrsucht’.

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 270 (Pt 17 ch.7 §58)

‘EineSarabandehat eben die selbe Bewegung[wie die Entree, die Loure, und die Courante], werden aber mit einem etwas annehmlichern Vortrage gespielet.’ 

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 431

‘Air d’une Danse grave, portant le même nom, laquelle paroît nous être venue d’Espagne, & se dansoit autrefois avec des Castagnettes. Cette Danse n’est plus en usage, si ce n’est dans quelques vieux Opéra François.’

Siciliana

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 143 (Pt 14 §22

‘Einalla Sicilianaim Zwölfachttheiltacte, mit punctirten Noten untermischet, muß sehr simpel und fast ohne Triller, auch nicht gar zu langsam gespielet werden. Es lassen sich hierbey wenig Manieren{, ausgenommen einige schleifende Sechzehntheile und Vorschläge} anbringen: weil es eine Nachahmung eines sicilianischen Hirtentanzes ist. {Diese Regel kann auch bey den französischen Müsetten and Bergerieen statt finden.}’

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 440

‘d’un Mouvement beaucoup plus lent, mais encore plus marqué que celui de la Gigue.’

Tambourin

Quantz, 1752: Versuch einer Anweisung die Flöte traversiere zu spielen (Berlin, 1752/R1988), 271 (Pt 17 ch.7 §58)

‘DieTambourinwird wie eine Bourree oder Rigaudon gespielet; nur ein wenig geschwinder.’

J.-J. Rousseau, 1768: Dictionnaire de la Musique (Paris, 1768/R1969), 498

‘Sorte de Danse fort à la Mode aujourd’hui sur les Théâtres François. L’Air en est très-gai & se bat à deux Tems vifs. Il doit être sautillant & bien cadencé, à l’imitation du Flutet des Provençaux; et la Basse doit refrapper la même Note, à l’imitation duTambourinouGaloubé, dont celui qui joue du Flutet s’accompagne ordinairement.’

Tourdion

Arbeau, 1588: Orchésographie (Langres 1588/R1988), ff.28r–v, 49v

‘en mesure ternaire, comme est la basse-dance: Mais elle est plus legiere & concitee ... le tordion n’est aultre chose qu’une gaillarde par terre.’ • ‘L’air du tourdion & l’air d’une gaillarde sont de mesmes, & ny a difference sinon que le tourdion se dance bas & par terre d’une mesure plus lent & concitee: Et la gaillarde se dance hault d’une mesure plus lente & pesante’.

Volta

Arbeau, 1588:Orchésographie (Langres 1588/R1988), f.63r–v

‘je serois bien content de ne point ignorer la volte, puisque le temps la receve en usage. ¶La Volte est une espece de gaillarde familiere aux Provençaulx, laquelle se dance comme le tourdion par mesure ternaire: Les mouvements & pas de ceste dance, se font en tornant le corps’.

Morley, 1597: A Plaine and Easie Introduction to Practicall Musicke (London, 1597/R1969), ‘Volta’

Praetorius, 1618: Syntagma Musicum, iii, 25

Volte{à Vertendo} ... heist umbkehren ...: daher/ daß man sich in diesem Tantze mit einander schwinget und umbkehret/ von einer seit zur andern: Und muß dieVoltanur halb so viel/ als dieCourrantenin derrepetitionhaben.’